Paul VI, le pape martyr de la fin des temps

  1. La place du dépouillement du pape, dans celui de l’église.

Le concile Vatican I nous rappelle la perpétuelle succession de Saint Pierre comme chef terrestre l’Eglise du Christ, que les catholiques doivent tenir et croire. Toutefois, comment harmoniser cette croyance avec celle de l’abomination de la désolation présente dans le lieu saint ? N’est-ce pas que vrai pape ne serait pas à Rome ? C’est ce qu’enseignaient toute une tradition de prophéties catholiques…

Ces avertissements et prophéties furent répétés dans les messages mariaux des siècles derniers comme ceux de la Salette (1846 abrév. : NDSal) et de Fatima (1917, abrév. : 3°Secr). Nous les verrons brièvement, ainsi que le texte de l’apocalypse, à l’aide de l’eschatologie qui analyse les signes. Le premier parallèle remarque qu’il y avait 100 ans entre les apparitions du Sacré Cœur (1689) dont les demandes ne furent pas écoutées, et le début de la révolution dîtes française (1789) qui mis à terre la monarchie française, dont son roi était qualifié de sergent du Christ. De même un parallèle d’un siècle entre le dépouillement matériel et spirituel du pape, le vicaire du Christ, peut aussi être constaté.

Dépouillement temporel du papeDépouillement spirituel du pape
1859L’armée de Garibaldi entoure la région de Rome, qui n’est plus défendue que par des soldats Français. « Que le vicaire de mon fils, le souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus [matériellement] de Rome après l’année 1859 ; mais qu’il soit ferme et généreux. » « Qu’il se méfie de Napoléon [l’empereur des droits de l’homme, selon ces propres dires] car son cœur est double. » « L’Italie [et la France] sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des seigneurs » NDSal1959Jean XXIII dans la basilique de St Paul « Hors les murs » annonce la convocation du 21° concile œcuménique. Le pape suivant s’appelant « Paul » et commence à voyager « hors des murs » de Rome. L’avertissement donné 100 ans plus tôt peut être repris, il sera hélas non écouté : « Qu’il [le pape] ne sorte plus de Rome [spirituellement], après l’année 1959 ». « Qu’il se méfie des théologiens des droits de l’homme, car leur cœur est double. » Hélas l’aggiornamento engagé par ces pontifes leur donna le champ libre.
1870L’armée de Garibaldi entoure Rome le 19 septembre, date anniversaire des apparitions de la Salette. Le même jour l’armée prussienne entoure Paris. Les soldats français rapatriés d’Italie ne défendent plus le pape, la défaite de la France sera cuisante, jusqu’à la perte de l’Alsace-Lorraine dont la surface équivaut celle des états pontificaux. La proclamation de l’unité Allemande et Italienne sera le 18/01/71, jour de la chaire de St Pierre à Rome ! « Les églises seront fermées ou profanées. » « Qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour ; je serais avec lui. » NDSal1970Après le renversement du trône, voici le renversement de l’autel. Avec une nouvelle messe dite de Paul VI, toute protestantisée et anglicanisée à des fins œcuméniques. Encore une fois « Les églises seront fermées ou profanés. » Le pape commença à se lamenter des réformes mais trop faible, il ne put faire marche arrière, les modernistes ayant tout verrouillés, la tradition sera renversée. Après avoir affirmé que « l’Eglise aura une crise affreuse » NDSal ajoutait : « Le saint Père souffrira beaucoup, je serais avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice ».
1878Mort de Pie IX, le pape dépouillé des états de l’Eglise.1978Mort du sosie de Paul VI, l’Eglise est décapitée et le pape dépouillé de tout.
Selon la prophétie des papes, commentée par l’eschatologue Raoul Auclair ; il y a 100 ans entre « La croix de la croix » et « La Fleur des Fleurs », entre le début et sommet du calvaire de l’Eglise.
Dans « La chute [de l’histoire] du Soleil [le pape] », l’eschatologue Charlie Buttafuoco conclu : « 1789, 1978, quatre même chiffres, deux révolutions, deux décapitations »
Tableau du parallèle du dépouillement de la papauté basé sur le message de la Salette

Un second tableau permettant de co-situer le dépouillement du pape dans celui de l’Eglise peut être dressé. Basées sur le message du 3ème secret de Fatima et du chapitre XIII de l’Apocalypse, dont la proximité (quoique sans explication) fût reconnue par Sœur Lucie [la voyante de Fatima] en personne.

Dépouillement de l’Eglise Suivant la révélation marialeSuivant la révélation biblique
 3ème secret de FatimaApocalypse, chap. XIII
1959Nulle part dans le monde il n’y a d’ordre, et Satan règne sur les plus hauts postes, déterminant le cours des choses. Il réussira effectivement à s’introduire jusqu’au sommet de l’Église [pénombre d’entrée de l’éclipse sur ~ 20 ans].Puis je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes…la bête que je vis ressemblait à un léopard [GER.] ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours [URSS], et sa gueule comme une gueule de lion [G-B ; USA]. Le dragon lui donna sa puissance, son trône et une grande autorité.
1970Pour l’Église aussi, viendra le temps de ses plus grandes épreuves. Des Cardinaux s’opposeront à des cardinaux, des évêques aux évêques. Satan marchera au milieu de leurs rangs, et à Rome, il y aura des changements.Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre ; et il lui fût donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation.
Après son « introduction » dans le lieu saint, vient la prise de pouvoir de la bête avec la nouvelle messe, « en toute langue » [=> Babylone spirituelle]
1978Ce qui est pourri tombera, et ce qui tombera, ne se relèvera plus. L’Église sera obscurcie [le vrai pape ne sera plus visible] et le monde bouleversé par [l’équilibre de] la terreur [avec 33 ans de décalage].1Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon… Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la première bête…
Tableau de l’obscurcissement de l’Eglise, basé sur le 3e secret de Fatima et le chapitre XIII de l’Apocalypse

B. Leurs liens avec le Rosaire

Avant la description de la bête et du faux prophète, se trouve le chapitre XII de l’Apocalypse qui nous décrit la femme qui enfante dans la douleur. Elle met au monde un enfant mâle qui sera enlevé au ciel, pendant ce celle-ci trouve un refuge au désert, hors de la présence du serpent. Par rapport au rosaire, qui a une dimension eschatologique, l’enfantement dans la douleur correspond aux mystères douloureux, car l’enfantement de Jésus aux mystères joyeux fût sans douleur.

Recapitulons le rosaire ou « psautier » de la vierge : Viennent en premier les mystères joyeux = Rosa sine spina, la rose sans épine ; la rose blanche, l’enfance de Jésus. Puis les mystères douloureux = Flos Florum, la fleur des fleur ; la rose rouge, la passion de Jésus. Enfin les mystères glorieux = Rosa Carmelis, rose du carmel ; la rose jaune ou dorée, la glorification de Jésus. On remarque à chaque fois dans ces mystères, que Marie est inséparable de Jésus. C’est que la nouvelle Eve, est inséparable du nouvel Adam, père de tous les rachetés. Mais pourquoi comparer ces mystères, de notre salut, à une rose ? En fait, ces mystères croissent au fil du temps, et selon une plan qui nous y fait penser.

Au début il y a le bourgeon et la tige tendre = les joyeux, ensuite il y a les épines = les douloureux, enfin les pétales = les glorieux. Ainsi la Mère de notre Seigneur [selon Sainte Elisabeth sous l’inspiration] fut la rose qui enfanta Jésus-Christ et tous ces frères dans la grâce. [Elle est pleine de grâce, selon l’Ange Gabriel sous l’ordre direct de Dieu]. Ce qui confirme donc l’importance vitale de Marie, l’Eve de la grâce, la mère du corps mystique de Jésus, formé de tous ces frères et cohéritiers divins. Il parait donc évident que ce corps mystique aura aussi ses mystères douloureux, sa via dolorosa, qui conduit au calvaire.

Or le pape est celui qui tient la place de Jésus sur la terre, c’est donc à lui de subir ce calvaire en premier, l’Eglise ne faisant que le suivre. Ainsi cet enfant mâle, mis au monde dans la douleur devrait être le pape qui franchira le calvaire de l’Eglise, qui boira la coupe de ses mystères douloureux.

C. Quand les planètes se retrouvent toutes alignées sur le pape Paul VI

La Vierge de l’Apocalypse ; enceinte, couronnée d’étoile, la lune sous ses pieds, revêtue du soleil et avec deux ailes d’ange pour s’envoler au désert, correspond exactement à la Vierge du Mexique, N.D. de Guadalupe, apparue à Juan Diego en l’an 1531. Fait notable, il s’agit de la première apparition de la liste restreinte des apparitions reconnues par Rome. De plus, le premier dogme marial : La maternité divine de Marie, est fêté le 11 octobre, et fût proclamé par un concile œcuménique à Ephèse, en 431 de notre ère.

Maintenant si l’on prend l’an 431, au 11 octobre et que l’on ajoute 1531 années, nous tombons sur le 11 octobre 1962, jour d’ouverture du concile Vatican II [La douleur de la femme] ! Mais voilà que peu après la première session, fut élu un nouveau pape, le 21 juin 1963 [jour du solstice d’été, qui renvoie au soleil, futurement éclipsé]. Il porte le nom de Paul, et fût couronné le 30 juin [St Pierre uni à St Paul] de la même année par le Cardinal Ottaviani, préfet du Saint-Office [signe de sa conformité dans la foi]. A noter qu’à la clôture de la troisième session de Vatican II, le 21 novembre 1964, Paul VI proclama solennellement Marie « Mère de l’Eglise ». A ce jour c’est la dernière avancée mariale, par un pape, que nous connaissons.

Cette même année, Marie réapparue en tant que « Rosa Mystica, Mater Ecclesiae » en Italie à Monticiari, et elle porte sur la poitrine la rose blanche, rouge et dorée dont nous avons parlé. Rosa Mystica annonce l’arrivée d’un clergé rempli de fausses vocations et l’acharnement particulier du démon sur les âmes des religieux. A Monticiari, il y aura des guérisons miraculeuses, des conversions et des délivrances, etc. Les modernistes tentent d’escamoter sa dévotion, mais elle se répand à travers le monde, et certaines de ces statues se mettent même à pleurer ! A vrai dire un nombre croissant de lacrimations sont observées, photographiées2, etc… Rosa Mystica serait-elle « la Mère de l’Eglise dans la douleur » ?

Or elle apparut près de Brescia, à 10 km du lieu de naissance de Paul VI. La Sainte Vierge le rappel dans ces apparitions, et déclare aussi qu’elle apparut ici car elle trouvait en ce lieu une foi simple comme à Bethléem. Encore une référence à la maternité, ainsi le titre de « Rosa Mystica, Mater Ecclesiae » renvoie clairement au nouveau Pape, dont la devise pontificale prophétique est « la fleur des fleurs ». De plus, on sait que les années 1960 étaient visées par le 3ème secret de Fatima. En août 1931, Jésus précisa à Sœur Lucie que les papes, puisqu’ils n’écoutent pas sa demande, subiront le sort du roi de France. Rosa Mystica demandera aussi à Paul VI de révéler le 3° secret, en vain. Les demandes du ciel n’étant toujours pas écoutées, le malheur devait commencer à frapper.

Or Paul VI est bien le pape des années 1960. Son blason comporte 3 fleurs de lys [la royauté française], et un fond rouge [le martyr]. Il est le dernier à avoir porté la tiare pontificale, qu’il déposa d’ailleurs en 1964, dans un geste prémonitoire. Mais sa tiare avait 4 étages au lieu de 3 ? Certes, mais le 3ème étage est traditionnellement surmonté d’un globe, et d’une croix. Dans le cas de la tiare de Paul VI, le 4ème étage remplace donc le globe, et peut être interprété comme étant la colline du calvaire, puisque surmontée de la croix. Cette tiare irrégulière, ajoutée à cette déposition ou encore à ces 3 fleurs de lys sur fond rouge, dévoilent donc le pontife  qui devait être mystiquement décapité, c’est-à-dire séparé de son troupeau.

En 1967 Paul VI dénonçait déjà les changements arbitraires, qui selon ses dires, étaient catégoriquement différent de l’aggiornamento préconisé par Jean XXIII. En 1968, il dira que l’Eglise était dans une heure d’auto-critique, que tout le poids lui retombait sur les épaules. En 1969 il reconnaitra que l’Eglise vit sa passion et même que certains religieux crucifient l’Eglise… Paul VI ouvrit progressivement (sur une situation elle-même évolutive) les yeux de 1967 à 1972. A partir de là, le faible capitaine du navire se trouva supplanté par son lieutenant, le cardinal Villot. Ce dernier avait verrouillé le control du Vatican grâce à l’installation d’une loge maçonnique3, qui manœuvra de façon à interdire la tradition catholique, sous couvert de l’autorité du pape. Puis en parallèle de la santé du pape volontairement amoindrie, un sosie fût progressivement introduit.

A partir de la mi-1975 il eut des exorcismes à Monticiari. Les démons lâchèrent une première bombe, le pape était en train d’être mis sur la touche par quelques cardinaux influents du Vatican, et cette situation ne fit que s’aggraver au fils des mois. D’autres exorcismes confirmèrent l’histoire du sosie qui avait supplanté le vrai pape et qui mourût subitement le jour de la Transfiguration4 le 6 août 1978. Soit pile 33 ans après le 1er bombardement atomique de l’histoire, qui détruisit la ville d’Hiroshima, le 6 août 1945. Mais selon les exorcismes et plusieurs révélations privées concordantes, le vrai pape, Paul VI, était toujours en vie. En outre, il fallut attendre le 13 juillet 1981, jour anniversaire du secret de Fatima et de Rosa Mystica, pour qu’il réussisse à fuir du Vatican. Ce nouvel Eli-Moïse allait commencer sa longue et douloureuse traversée du désert.

Pour revenir sur le sens profond de « la fleur des fleurs » attaché aux mystères douloureux de l’Eglise, c’est le maximum du développement, c’est l’apothéose entre le mystère de charité du Christ qui veille sur son Eglise, et le mystère d’iniquité qui après s’y être introduit, parvient à siéger dans le temple de Dieu. Cette rose rouge pour la papauté, c’est l’enlèvement du premier-né au ciel ; c’est l’exil du pape fait passé pour mort, et selon la prophétie des papes, c’était bien à Paul VI de le subir. Et ensuite, que précise le texte de la révélation ?

        « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, en sa retraite, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, hors de la présence du serpent. » APO. XII,14

« La femme au désert c’est l’Eglise qui ne repose plus sur le Vatican » disait la stigmatisée Anne-Catherine Emmerich5. Et dans ce contexte, qu’est-ce qu’un « temps » sinon un règne de pape ? Et quels règnes viennent après la fleur des fleurs dans la prophétie des papes et des antipapes ? Nous avons « de la moitié de la lune » et « du travail ou fléau du Soleil », enfin elle termine par « la gloire de l’olivier ». Mais une tradition orale ajoute une certaine « tête noire » en plus. Pourquoi n’y était-elle pas originellement ? C’est qu’elle est simultanée avec « le travail du Soleil » et fût ajoutée à cause de son importance, comme nous allons le voir tout de suite.

Ainsi nous avons « un temps »: le premier antipape, puis les deux antipapes simultanés : « des temps », enfin la moitié du temps du prochain vrai pape. Ce prochain est un vrai pape, puisque si c’était un antipape, ce ne serait pas une moitié, mais un temps complet de plus, qu’il fallut ajouter. Simplement il faut préciser qu’il ne sera pas tout de suite au Vatican, et qu’il mettra un peu de temps à récupérer sa place face aux héritiers de Bergoglio. Sur ces points l’Apocalypse et la prophétie des papes s’accordent encore. Il faut préciser que la prophétie des papes ne compte pas les antipapes mineurs, qui n’ont pas duré, ou qui ont été trop peu suivi, elle ne s’encombre pas de cela, ce qui explique pourquoi Jean-Paul Ier et le futur successeur de François, ne sont pas comptés.

Nous avons donc comme antipapes majeurs Jean-Paul II, Benoît XIV et François. On retrouvera cela dans nos autres tableaux eschatologiques. De même sur le fait que ces devises parlant de la lune et du soleil, renvoient à une éclipse, et sont similaires à celles des antipapes du schisme d’Avignon ; les points de ressemblances sont juste trop nombreux et tombent trop bien, cela ne saurait être le fait du hasard.

Scrutons encore la partie « obscure » de l’éclipse. L’Apocalypse annonce un délai symbolique de 42 mois. Notre tableau du parallèle de 33 ans entre le monde et l’Eglise, insinue que l’exil du vrai pape est figuré par la guerre froide qui fractura l’Europe en deux. Et le pays symbole de cette division est bien l’Allemagne. Du blocus de Berlin qui commença le 24 juin 1948, à la réunification allemande, le 3 octobre 1990, il y a 42 ans. Ainsi les mois d’occupation du parvis du temple annoncés dans l’Apocalypse semblent ici se décliner en années. Et si cette sombre période, qui correspond aussi aux règnes sans partages des faux prophètes, n’était pas liée au vrai pape, nous n’aurions pas cette double coïncidences de dates. Coïncidences qui les relient à Paul VI, qui rappelons-le, se prénomme Jean-Baptiste Montini.

Le 24 juin est justement le jour de la naissance de Jean Baptiste, qui a l’esprit d’Eli (qui vécut au désert et fût enlevé au ciel, mais qui doit revenir) et qui fut élevé au désert étant enfant. Dans l’Ancien Testament le retour du Pontife de Babylone est décrit par le prophète Zacharie ; c’est un tison arraché des flammes. Or, Jean-Baptiste est le fils de Zacharie dans le nouveau testament. C’est aussi le précurseur du Christ. Suivant celle ligne on peut dire que le retour à une papauté véritable à la fin des temps, sera une image annonciatrice du retour de Jésus à la fin du monde. Notre tableau sur « Les trois papes de la fin des temps » et « l’éclaircissement de l’Eglise Romaine », basé sur le chapitre XIV de l’Apocalypse, montre que l’éphémère premier pape (qui devrait être Paul VI à son retour), annonce le jugement prochain des nations ! Son successeur dira que Babylone est tombée, et le suivant la jugera, et beaucoup plus sévère, interdira toute compromission avec elle.

Après Eli, nous avons le point de comparaison du souverain pontife exilé avec Moïse,, qui figura le prince des apôtres. Nous avons montré dans notre ouvrage synthétique, qu’il y avait un triple 42 ans d’un côté et un triple 40 ans de l’autre. Sans développer plus ici, disons que cette trame temporelle coïncide encore avec tous les autres signes.

Enfin le 3 octobre, jour de la réunification Allemande, c’est la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle avait dit qu’elle passerait son ciel à envoyer des roses sur la terre, ce qui fait un clin d’œil à la prophétie des papes. Aussi le retour de la fleur des fleurs marquerait le début de redressement de l’Eglise. Certes cet événement n’eut pas lieu pile 33 ans plus tard en octobre 2023, comme nous l’avions calculé (car 2023=1990+33). Cependant nous vîmes à cette date une contestation importante prendre forme, nous laissant envisager, moyennant un peu de patience, son retour prochain.

Ainsi cette passion de l’Eglise est l’occasion pour Dieu de mettre en avant la constitution divine de l’Eglise, via un miracle qui touche à son fondement, qui n’est autre que la survie miraculeuse de la papauté. Cette épreuve, la plus terrible de son histoire, lui permettra de rentrer en gloire, afin que ce réalise cette prophétie de la révélation : « au bord de cette mer étaient debout les vainqueurs de la bête, de son image et du nombre de son nom, tenant les harpes sacrées. Ils chantaient le Cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » APO XV ; 2-3. Amen !

Par R.J. le 09/04/2024.


  1. Petite coïncidence, le texte auquel nous nous référons fût publié le 15 octobre 1978 par l’Osservatore Romano, quotidien officieux du saint siège, soit la veille de l’élection de l’antipape Jean-Paul II. Pour ce qui est du parallèle de 33 années, se reporter au tableau en question sur le site viadolorosa.fr ↩︎
  2. Une simple recherche d’image sur internet permet aisément de constater quelques-uns de ces faits. D’autres apparitions ont également un phénomène de larmoiement similaire, à commencer, justement, par N.D. de la Salette. ↩︎
  3. Une liste sera même publiée plusieurs fois dans les années 1970, notamment par l’Osservatore Politico. ↩︎
  4. Jour où le Christ se montra en gloire à ses trois apôtres préférés, au côté de Eli et Moïse, peu de temps avant de subir sa passion. Cette coïncidence qui n’est pas dépourvue de signification, la principale étant la nécessité à l’Eglise du Christ d’avoir un pape martyr afin de pouvoir ensuite entrer dans sa gloire. Le second thème que nous voyons est celui de la traversée du désert par ce même pontife, que nous développons ensuite. ↩︎
  5. Signalons passage que cette « sainte » eut des visions sur la passion de l’Eglise forte intéressantes et complètes, qui confirment notre analyse eschatologique. ↩︎

Publié par vz537qpf

Chercheur de vérité